L’importation d’alcool est soumise à la délivrance d’une licence par les
Autorités japonaises. On dénombrait en 2005 un peu plus de 1.300 licences
d’importation au Japon, même si on estime que le pool d’importateurs
régulièrement « actifs » à l’achat ne dépasse pas 400 opérateurs.
Assez peu de structures ont un réseau de distribution national, la majorité se
concentrant principalement sur leur marché de proximité ; si, certains se sont
spécialisés sur des segments bien précis (classiquement « on trade » ou « off
trade »), la majorité sont « multi clients ». En revanche, à de rares exceptions,
on ne trouve pas d’importateurs spécialisés par couleur de vins ; la très grand
majorité des ces opérateurs ont une gamme qui couvre l’ensemble des vins
(rouge, blanc, rosé, effervescents). Autant de facteurs qui contribuent donc à
une certaine atomisation du secteur et rend difficile son approche
commerciale. A ce titre, l’exclusivité doit être accordée globalement avec
précaution. Enfin, les achats en direct que ce soit par les des chaînes de
détail ou de restauration organisées sont encore limités : le Japon demeure le
pays des intermédiaires commerciaux, qui supportent totalement les risques
de l’importation.